Soudain, je réalise avec stupeur (tu parles) que le jour de la fête des mères, ma moitié de cake sera toujours entrain de cuver sa Guinness à Dublin, pour ne rentrer que tard le soir – Au passage, je rappelle aux pères distraits que c’est (déjà) dimanche ! Ce sera donc la première fois que je la fêterai sans lui… vous allez me dire que le principal est que les cakes et moi soyons ensemble puisque c’est mon jour à moi et non le sien mais malgré tout, je ne peux m’empêcher de ressentir un vide sans leur père à nos côtés pour ce petit évènement. Comment ça? J’écris ça juste pour le faire culpabiliser à donf? Mais non, voyons, c’est pas mon genre 😉

Puis je ne me laisse pas abattre… puisqu’ils ont choisi CE week-end – Comme je suis naïve, j’aime à penser qu’ils ne l’ont pas fait exprès ! – pour organiser leur trip entre mâââles, nous, dimanche, on fêtera ça entre copines, sur la terrasse, sous une météo annoncée comme radieuse ! Pendant ce temps, sous le pluvieux ciel irlandais, eux auront mal à l’tiesse, des relents de vomi dans la bouche, un manque d’heures de sommeil incalculable et j’en passe ! Sans compter que faire un noeud dans sa bistouquette pendant quatre jours, ça va être moins drôle pour eux que pour nous… quoique, pour ça, ils m’ont dit qu’il y avait toujours moyen de s’arranger mais je préfère ne pas savoir ce qu’ils ont voulu dire par là 😉

Allez les garçons, amusez-vous bien ! Je sais que ce sera le cas mais quand-même, hein, l’an prochain, évitez de choisir le week-end de la fête des mères ou de mon annif ou de l’annif des cakets si vous voulez qu’on continue à s’entendre, vous et moi !

PS : les images dégoulinantes de fleurs, c’est parce que cette année, j’aurai pas droit à mon bouquet, alors je compense !