C’est par là que nous avons abordé notre 1er jour de visite. Réveillés relativement à l’aube, jetlag oblige, nous sommes allés jusqu’à la pointe Sud de Manhattan pour admirer le soleil, un peu trop tard pour son lever mais fort joli à regarder malgré tout.
Nous avons ensuite pris le chemin du célèbre Charging Bull puisqu’il est conseillé d’y aller tôt afin de pouvoir le prendre en photos sans sa myriade d’instagrammeuses ! Il représente la puissance économique dans toute sa splendeur.
Nous nous sommes promenés dans le Financial District, prenant d’emblée la dimension de ces gratte-ciel démesurés.
Sans oublier la gare Oculus, dont la voûte ressemble à un squelette de poisson et les espaces intérieurs pas forcément faciles à comprendre, desservant entre autres 11 lignes de métro et abritant une galerie de boutiques et de restaurants sur plusieurs étages. Néanmoins, l’inspiré Santiago Calatrava a encore fait grand et beau, même si assez onéreux et donc sujet à polémique (comme ce fut le cas pour la gare des Guillemins à Liège en son temps).
Nous avons ensuite rejoint le One World Observatory. 10 minutes avant l’ouverture, il y avait une mini-file devant nous mais il ne nous a pas fallu + de 3 minutes pour avoir nos tickets. Les infos sont ici.
Entre l’observatoire et le 9/11 Museum se trouvent 2 énormes bassins, aux emplacements des défuntes Twin Towers, c’est le 9/11 Memorial. Ces bassins sont vides, de l’eau s’écoulant seulement en leur centre, plongeant dans une sorte de puits sans fonds, représentant l’absence et l’impossibilité de remplacer nos chers disparus.
Tout autour des bassins sont gravés les noms des victimes des attentats et chaque jour, une rose blanche est placée sur les noms de ceux qui auraient dû fêter leur anniversaire.
Nous avons ensuite fait la file – un peu + longue – pour le 9/11 Museum. Une fois que tu as tes tickets, ils t’indiquent un créneau horaire que tu dois respecter pour pouvoir entrer, en faisant une autre file. Là, comme dans les observatoires et les ferries, contrôle de sécurité avant d’entrer dans ce sanctuaire à la mémoire des victimes du 11 septembre.
Tu y verras des poutres d’acier tordues, des camions de pompier à moitié écrasés ou encore un énorme pan de mur rempli de 2983 aquarelles dans tous les tons de bleus possibles, pour essayer de “se rappeler la couleur du ciel ce matin de septembre“.
Tu verras aussi des images qui te remémoreront l’indicible, les + poignantes restant pour moi ces instants où les avions percutent les tours.
Pire encore, ces enregistrements audio reprenant les dernières paroles de passagers ou d’employés de bureau se sachant condamnés… à chaque fois que je les entends, je suis au bord des larmes.
Mais pour ne jamais oublier, il faut sans doute ça, même si les Américains en font peut-être toujours un peu too much mais touchés comme ils l’ont été, c’est certainement utile pour se reconstruire.
NB : plusieurs photos de cet article ont été prises par ma 10 ans et je lui dis bravo pour son sens aigu de la photographie #séquenceémotion 🙂
Related Posts