Si tu es fan d’Elton John – ou si du moins tu apprécies ses chansons – et si tu aimes les films à tendance comédie musicale dans la veine d’un Grease, d’un Mamma Mia ou, + récemment, d’un La La Land, alors tu devrais apprécier le nouveau biopic en salle dès aujourd’hui : Rocketman, titre référant évidemment à l’un des grands classiques de la popstar.
Contrairement à Bohemian Rhapsody qui tient vraiment de la biographie, Rocketman part + dans un style fantaisiste où l’on se doute qu’on se rapproche de la réalité sans toutefois en être sûrs, laissant planer le doute et courir notre imagination quant à qui se cache vraiment derrière Sir Elton.
Chaque titre est scrupuleusement choisi en fonction de ses paroles qui collent aux scènes ainsi mises en musique, paroles souvent profondes et emplies de mélancolie qu’on prend plaisir à redécouvrir sous un nouvel angle une fois qu’elles sont reliées à des images bien précises. Cela donne un film qui tient plutôt bien la route, évoquant essentiellement les côtés sombres de la star durant ses années sex, alcohol & drugs mais en replongeant également dans son enfance… cette fameuse enfance qui explique toujours de près ou de loin comment et pourquoi on devient celui ou celle que nous sommes.
Que serait un bon film sans moment frisson? Hé bien je t’avoue avoir presque versé ma petite larme devant la scène de “Your song”… oui oui, je sais, je pleure facilement mais vraiment, c’était touchant 🙂
A l’instar du film relatant la vie de Freddie Mercury, on découvre dans Rocketman les grandes lignes de la vie d’Elton John, soulignant au passage l’importance de sa rencontre avec Bernie Taupin, son parolier, interprété par le prodigieux Jamie Bell dont je suis la 1ère fan depuis Billy Elliot. C’est d’ailleurs le scénariste de cette petite pépite qui a écrit le scénario de Rocketman.
Si l’on parle d’interprétation, il faut évidemment mentionner avec un énorme A +++ la performance de l’acteur principal, j’ai nommé Taron Egerton, certes nettement moins ressemblant à Elton que le magistral Rami Malek dans la peau de Freddie mais malgré tout, c’est une époque de la star qu’on connaît moins que l’actuelle (enfin, en tout cas personnellement), donc on se rend compte avec les photos comparatives du générique de fin que la ressemblance n’est en fait pas si mal que ça.
Dans tous les cas, Taron a de la voix – 5 mois d’entraînement voix et piano intensif pour se préparer au rôle – et du groove à revendre !
Pour le fun, n’hésite pas à compter combien de lunettes différentes l’acteur porte durant les presque 2 heures de film… j’ai arrêté au bout de la 43ème 😉
Et enfin, un chouette lien pour transformer tes photos en #neverordinary Elton !
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