Autant Eastwood acteur de western, je n’ai jamais trop accroché – mais c’est + parce que je ne suis pas une grande fan de westerns spaghetti à la base et non parce que je n’apprécie pas le personnage – autant dans son rôle de réalisateur, je suis très très fan, à commencer par “Mystic river”, cultissime à mes yeux.

Je me réjouissais donc de découvrir son nouveau bébé, “La mule”, basé sur une histoire vraie, celle de Leo Sharp, gentil horticulteur octogénaire qui, connaissant des problèmes financiers suite à l’arrivée des webshops, devient passeur pour un cartel mexicain, mule idéale puisque son grand âge n’éveille aucun soupçon et lui permet de faire transiter des quantités assez astronomiques de drogue.

Tu l’auras compris, à droite nous avons ce cher Leo 😉

Ce n’est pas que ce soit long, ce n’est pas que ce soit insipide mais disons que ce n’est pas forcément son meilleur film… en gros à part le voir faire ses allers-retours avec défilé de paysages et au son de nostalgic songs passant à la radio, le tout saupoudré d’une ou 2 petites frayeurs genre “Va-t’il se faire prendre? Ha ben d’office non, le film vient à peine de commencer, il ne peut quand même pas durer que 36 minutes”, il faut bien admettre qu’il ne se passe pas grand-grand-chose !

Malgré tout, le personnage est plutôt sympathique, tout comme le sont certains membres du cartel qui finissent par développer une forme d’attachement pour ce papy-trafiquant !

Perso, j’ai été un peu choquée par le coup de vieux pris par ce cher Clint mais apparemment en réalité il est encore en pleine forme et a dû se forcer à “jouer le vieux monsieur” pour ce rôle… de composition, donc ! Ouf, nous voilà rassuré•es !

Puis il y a Bradley Cooper dont le réalisateur avait déjà fait son acteur principal dans “American sniper”… et Bradley, c’est toujours un plaisir pour les yeux 😉

Bref, à voir sur grand écran, je ne dirais pas forcément mais quand il passera à la télé, sans hésiter ! (tu noteras la magnifique rime, au passage, s’il te plait bien ;))