Toi qui penses que je n’aime que la bonne musique, un mythe va s’effondrer car même moi j’ai mes petites faiblesses et Patrick Bruel en fait partie ! Héééé oui, j’ose le crier haut et fort : j’ai fait partie de ces midinettes qui hurlaient son prénom au début des années 90 lors de concerts mémorables où il ne se cassait certainement pas la voix puisqu’il laissait ses fans chanter la moitié de ses chansons ! Quelle osmose, quelle ambiance, quelle chaleur, … que de bons souvenirs ! Depuis, sans être une fan inconditionnelle, je retourne le voir en concert toutes les 10 lunes, tel un pèlerinage sur le sentier de ma jeunesse et de la sienne car on a quand-même pris 23 ans, tous les 2… lui mieux que moi, c’est malheureusement l’injuste déséquilibre entre Mars et Vénus.

Mais pourquoi je te parle de Patrick, là, tout d’un coup? Hé bien parce que sa dernière chanson m’interpelle, cette continuité dans ses histoires, je trouve ça assez intéressant.  On était restés au rendez-vous dans 10 ans sur la Place des Grands Hommes, quand on aurait 30 ans, puis pourquoi pas 10 ans + tard… hé bien finalement ce sera 20 ans + tard et dans des circonstances nettement moins amusantes.  Ha ben oui tiens, retournons-nous un peu sur ces 20 dernières années… même si on est encore jeunes, on a tous perdu l’un ou l’autre être cher, on a tous entendu parler d’un copain d’école disparu trop tôt, vécu un vilain drame de près ou de loin, …  bref “Dans ces moments-là” est une belle suite à l’opus d’il y a 20 ans, un hymne au temps qui passe – et c’est pour ça qu’il faut vivre sa vie à fond – et à l’amitié qui reste la même… ou presque !

La photo n’est pas choisie au hasard, il est dessus 😉