De temps en temps, je dis (heureusement tout bas dans ma tête… à moins que je le pense si fort que d’autres l’entendent aussi !) : “Moi? Ce truc-là? Jamais ça rentre chez moi !” ou “Acheter ça?? Même pas en rêve !”… ce fut le cas pour l’iPhone, parce que voilà, ça avait trop la taille machine à calculer, trop “tout le monde l’a et moi, j’suis pas comme tout le monde”, trop “j’en veux pas, de ce truc, je vais m’acheter sa version miniature que c’est la même, sauf qu’elle est plus petite et qu’y a pas de pomme dessus”… comme vous le savez, j’en suis revenue et je m’ai faite avoir à mon tour ! Comme quoi, je dois me rendre à l’évidence : je suis bien comme tout le monde ! Et vas-y que le troupeau se jette du haut de la falaise et que je serai la première éclatée en bas (Bon, ok, c’est sans doute parce que je suis plus lourde que les autres, pas forcément parce que j’aurai vaillament voulu montrer l’exemple !).

Deuxième exemple, mesdames et messieurs, sous vos yeux zébahis : the watch! J’avais une montre, que j’aimais beaucoup beaucoup (dans la mesure où je l’ai gardée trois ans et que d’habitude, je me lasse des choses au bout de trois mois, on peut vraiment dire que je l’aimais, celle-là !) mais que j’ai enlevée un jour pour ne pas griffer le beau bracelet que mes enfants chéris m’avaient offert pour mon anniversaire et qui cohabitait sur le même poignet.  Elle a alors traîné dans la voiture, oubliée au fond du vide-poches, s’est ramassé du dégouli de bic bleu, s’est arrêté de battre et vlan, j’ai vécu six mois sans plus avoir la notion du temps… ou presque (Vive l’iPhone et son horloge !)

Mais là, je me suis dit qu’il était temps que je m’en rachète une, quand-même, parce que les gens commençaient à me regarder bizarrement en me voyant regarder mon poignet dénudé, par automatisme et j’ai craqué sur un modèle pour lequel je m’étais exclamée lorsque je l’avais vu il y a quelques mois “Ca? Moi? Naaan !! Jamais !! Ce gros truc en caoutchouc aux couleurs criardes que même la nuit, ça te pique encore les yeux, nan, nan, sûrement pas !” Et puis, voilà, hop, relisez les premiers paragraphes et vous comprendrez ! J’suis une vraie girouette, c’est l’horreur !!

Donc ça y est, me voilà avec une grosse montre en plastoque au poignet (Je vous laisse deviner mon choix de colori) et je l’aime d’amour, sans doute parce que mon petit côté ribel of the soçaïty s’attend à entendre des “Beurk, keskèlèmoche, ta montre !” et je m’en réjouis d’avance car ça me prouve que ouf, je ne suis pas tant “comme tout le monde” que ça, finalement 😉